jeudi 25 octobre 2012
Un père et un fils, dragons FFI, tombent le même jour dans les Vosges
samedi 8 septembre 2012
Un site Internet consacré à la Brigade légère du Languedoc
mardi 28 août 2012
Les volontaires de Normandie
mardi 24 juillet 2012
Les volontaires de Provence
lundi 18 juin 2012
Le bataillon de marche III/20
mardi 29 mai 2012
De Nancy à Royan avec le I/150e RI
mercredi 2 mai 2012
La Brigade légère du Languedoc
17 décembre : le III/BLL relève le II/BLL en forêt de la Hardt, entre Kembs et Nieffer exclus. Les points d'appui sont commandés par le capitaine Perez, le lieutenant Peyfaure, le sous-lieutenant Deparis...
30 décembre : le soldat Frontère, du III/BLL, est tué par balle.
2 janvier : Armand Martin (III/BLL) est tué par balle.
. 6e cie, Cne Sylvain Diet puis Ltn André Rudelle
19 janvier : le III/80e RI FFI est relevé par le II/81e RI.
19 mars : le III/80e RI remonte en ligne, relevant des tirailleurs algériens entre Kembs et Blofzheim.
lundi 16 avril 2012
Périgordins et Creusois dans la Poche de La Rochelle
mardi 13 mars 2012
Le 3e dragons FFI dans la bataille des Vosges
samedi 3 mars 2012
Contre-attaque allemande dans la Poche de Dunkerque, 9 avril 1945
Selon Jacques Mordal (« Les poches de l'Atlantique »), ce bataillon est alors en position sur le canal de la Haute-Colme, hormis la 8e compagnie qui renforce le I/51e RI dans la région de Mardyck. L'action du 9 avril s'inscrit dans le cadre de l'opération Blücher menée par les Allemands, qui attaquent sur le canal de Bourbourg, à 1 h 30. La 8e compagnie est capturée presque entièrement, seuls une demi-douzaine d'hommes pouvant rejoindre nos lignes, et la 6e est réduite à la valeur d'une section.
Les victimes du régiment (lieutenant-colonel Le Hagre), recréé le 24 janvier (ou, plus officiellement, le 1er février) par changement de dénomination du 110e RI, que nous avons pu identifier, grâce au site Mémoire des hommes, sont les suivantes :
. le 9 avril, Pierre Albagnac, né à Herin (59), « non mort pour la France » à Cassel, de suite de blessures ;
. le 10, Moise Arco, né en 1923 à Roubaix (59), tué au moulin de Spycker ;
. Pierre Mazereuw, né en 1925 à Lille (59), tué au moulin de Spycker ;
. Edmond Demaret, né en 1924 à Calais (62), tué à Spycker ;
. Roger Peinremboom, né en 1925 à Lille (59), tué à Spycker ;
. Robert Six, né en 1923 dans le Nord, tué à Dunkerque ;
. Albert Steenkiste, né en 1919 dans le Nord, tué à Spycker ;
. Jean Vincent, né en 1927 dans le Nord, tué le 10 mai (sic) 1945, à Spycker…
Un autre régiment intervient lors de ce combat : c'est le 33e RI du colonel Gros. Selon plusieurs articles de presse, ce corps contre-attaque, à 17 h, les Allemands occupant la distillerie et la ferme de Stévenot, au pont de Spycker, y perdant, au cours d’une bataille qui a duré cinq heures, 33 tués.
Qui sont les victimes du 33e ? L’aumônier Jean de Beco, né en 1913 dans le Nord, ancien FTPF, mort le 11 avril à Dunkerque ; mais aussi :
. Badora Wladislaw, né en 1923 en Pologne, du II/33e, mort le 11 avril à Spyecker ;
. Bailleul Cyrille, né en 1925 à Lille, FFI (sic – pas de numéro d’unité), le 10 avril à Dunkerque ;
. Callewaert Roger, né en 1905 dans le Nord, du II/33e, le 15 avril à Bronkerque ;
. Casteur Jean, né en 1922 dans le Nord, du II/33e, le 15 avril à Dunkerque ;
. Cateau Emile, né en 1920 à Marcq-en-Bareuil, du II/33e, le 16 avril à Dunkerque ;
. Claessens Alphonse, né le 18 décembre 1929 à Orchies (59), le 30 avril à Spycher (il avait donc 15 ans et cinq mois) ;
. Decottignies Pierre, né en 1925 à Lille, le 16 avril à Spycker des suites de blessures ;
. Delaliau Léon, né en 1920 à Neux-les-Mines, le 11 avril à Spycker .
. Delbar Henri, né en 1925 à Tourcoing, mort le 16 avril de blessures ;
. Deleglise Pierre, né en 1922 dans le Nord, le 14 avril à Mardyck ;
. Duhamel Albertin, né en 1910 dans le Nord, le 15 avril des suites de blessures ;
. Dujardin Gilbert, né en 1926 à Lille, le 11 avril ;
. Hendrick Gilbert, né en 1926 à Lille, le 11 avril à Spycker ;
. Letot René, né en 1924, le 11 avril dans le Nord ;
. Liard Jules, né en 1923 à Merville (59), le 11 avril à la ferme Vanherseck, des suites de blessures ;
. Marechal Georges, né en 1926 à Lille, le 12 avril à Rosendaël ;
. Motte Gilbert, né en 1925 à Marcq-en-Bareuil, le 10 avril à Loon Plage des suites de blessures ;
. Sinsoillier Robert, né en 1921, le 11 avril ;
. Watras Stanislas, né en 1927 dans le Nord, le 11 avril des suites de blessures.
samedi 14 janvier 2012
Les hussards FFI
Parmi les maquis, il s'en est trouvé certains qui ont repris les traditions d'unités de cavalerie. Certes, à de rares exceptions, ils n'étaient pas motorisés, mais bien souvent, l'origine de leur chef ou d'une partie de son encadrement les a rangés dans cette arme. C'est ainsi parce que Narcisse Geyer, alias commandant « Thivollet », était jusqu'en 1942 maréchal des logis dans le 11e cuirassiers, que les FFI du Vercors placés sous ses ordres ont été embrigadés dans un 11e régiment de cuirassiers FFI... D'ailleurs, ceux-ci étaient organisés, non pas en compagnies, mais en escadrons, à compter du 13 juillet 1944. Des escadrons dont les hommes ont combattu en fait comme fantassins. Nous allons ouvrir un tour d'horizon des régiments de cavalerie métropolitaine reconstitués à partir des unités FFI en nous intéressant aux régiments de hussards. Le 1er hussards (lieutenant-colonel Goetz) est le régiment de cavalerie de la 25e DI du général Chomel (formée à partir de la Brigade Charles-Martel). Il existe officiellement depuis le 1er avril 1945 et s'articule autour de deux groupes d'escadrons :
. le 1er du chef d'escadrons Raoul de Praingy est issu du bataillon Patriarche ou 4e bataillon FFI de la Haute-Vienne. Avant son intégration dans le régiment, ce groupe a perdu quatre tués et sept blessés.
. le 2e, aux ordres du capitaine puis commandant de Rochecouste, provient du II/135e RI FFI (7e bataillon du Maine-et-Loire).
Au total, le 1er RH, dont le chef d'escadrons de Praingy est le commandant en second, et le chef d'escadrons de Rochecouste chef du train régimentaire, compte 902 hommes originaires de Haute-Vienne, de Loire-Inférieure et du Maine-et-Loire. Il a également accueilli en son sein l'escadron du lieutenant Delong, du 1er régiment de France, passé au 8e cuirs (Delong commandera le 1er escadron du 1er RH).
Le 2e hussards (lieutenant-colonel Marc O'Neil) renaît officiellement le 1er février 1945 (mais en fait dès le 19 décembre 1944) par changement d'appellation du 1er régiment de cavalerie de Bigorre, formé à Tarbes à partir de l'escadron Roussat du Corps-franc de la Montagne noire. En garnison au quartier Larrey à Tarbes, le 2e RH reçoit également des cavaliers du Charolais (Saône-et-Loire) et du maquis de Lorris (Loiret). Il sera en occupation dans le Pays de Bade à l'automne 1945. L'écrivain Roger Nimier a servi dans ses rangs. Parmi ses officiers, citons les capitaines de Kerautren, de Boisfleury, de Pimodan, le lieutenant de Séze.
Le 3e hussards (lieutenant-colonel Henri de Montferrand puis colonel Paul Nérot, dit « Aubusson ») est recréé le 20 janvier 1945 à Nancy. Il accueille en son sein des volontaires de la 20e région militaire, notamment du bataillon de marche III/20 (issu du maquis de Ranzey, Meurthe-et-Moselle) du chef d'escadrons Hurstel, qui devient chef d'état-major du régiment (ce bataillon, qui a pris part à la défense de Strasbourg, forme les 1er et 2e escadrons). On signale également la présence de Vosgiens (issus du bataillon de marche 22/20) et de 135 Alsaciens-Lorrains déserteurs de la Wehrmacht et servant au 5e régiment de cuirassiers. Quant à son 4e escadron (capitaine Delplanque), il provient du 1er groupe d'escadrons du 3e hussards FFI ou escadron Marcus (FFI du Tarn-et-Garonne), qui s'est battu avec la 1ère Armée française au sein de la Division légère du Toulouse. Le 3e RH est cantonné à la caserne Donop à Nancy puis à Lunéville. Ses escadrons sont aux ordres respectifs du lieutenant Deltorbe, du capitaine Schoffit (puis du capitaine Merlivat), du lieutenant René Martin, du capitaine Delplanque (puis du capitaine Vichard) et du lieutenant Etendorf,
Le 4e hussards est placé sous les ordres du colonel Reboul. Il a été recréé le 15 février 1945 et cantonné à Rambouillet, en région parisienne.