Nous avons déjà évoqué, sur ce blog, l'offensive allemande menée dans la poche de Dunkerque, dans la nuit du 9 au 10 avril 1945, au cours de laquelle deux compagnies du 2e bataillon du 51e régiment d'infanterie, composé de FFI du Nord, ont subi de lourdes pertes.
Le journal de marche et d'opérations du régiment, conservé par le Service historique de la Défense à Vincennes, apporte d'utiles précisions sur l'organisation de ce régiment et sur les conséquences de cette action ennemie. Créé par une note de service du 24 janvier 1945, le 51e RI du lieutenant-colonel Raoul Le Hagre comprend, à l'origine, quatre bataillons, dont trois sont en position devant Dunkerque.
Les compagnies du I/51e RI (commandant Pierre Bienassis puis capitaine Georges Jacquin) sont aux ordres du lieutenant Dewulf (compagnie de commandement), du lieutenant Leroy (1ère compagnie), du capitaine Jacques Schrouf (2e), du capitaine Selosse (3e), du lieutenant Renaud (4e) et du lieutenant Albert Creton (5e).
Le II/51e RI (commandant André Chaverebiere de Sal) est l'ancien I/110e RI, lui-même créé le 16 octobre 1944 sous l'appellation de II/43e RI. Le chef de bataillon est secondé par le capitaine Bauvoi, ses compagnies sont commandées par le lieutenant Jean Quaetart (compagnie de commandement), le capitaine Bouquillon (1ère), le lieutenant Jean Da Silva (2e), le lieutenant Léon Samoy ou Lamoy (3e), le lieutenant Plucain (4e) et le lieutenant puis capitaine Brun (5e). Après réorganisation, un officier d'active, le capitaine Bruel, commandera la 8e compagnie.
Ancien II/110e RI, le IV/51e RI reste confié au commandant Edouard Dewulf puis au commandant François Obin, secondé par le capitaine Courtin. Le sous-lieutenant Bicaert (compagnie de commandement), le lieutenant Jean Vichery (1ère), le lieutenant Lancel (2e), le commandant Huchart (3e), le lieutenant Leschawe (4e) et le capitaine Edgard Verkindere (5e) sont les commandants d'unité. Ce bataillon sera dissous le 1er mai 1945 et versé dans les deux premiers bataillons.
Quant au III/51e RI, il s'agit du bataillon de sécurité II/2 (lieutenant-colonel Fromonot), mis sur pied en Picardie, encadré, à la date du 1er octobre 1944, par le commandant Radet (adjoint), le commandant Legrand (adjudant-major), le capitaine Moreau (compagnie de commandement), le lieutenant Froissart (1ère compagnie, mort en service le 27 décembre 1944), le lieutenant Limouzin (2e), le capitaine Vanderbecken (3e), le capitaine de Montalembert puis le capitaine Godier (4e), enfin le capitaine Domergue (5e).
Le récit d'un combat
A partir des archives - JMO, rapports d'officiers - du 51e RI, nous proposons ici un récit détaillé* de ce rude combat, qui a meurtri le régiment mais également le 33e RI.
"Le 9 avril 1945, la 8e compagnie tenait, à cheval sur le canal de Bourbourg, depuis la nuit du 31 mars au 1er avril 1945, le sous quartier du moulin de Spycker, avec PC à la ferme Stevenoo. Commandée depuis le 11 mars par un officier d'active, le capitaine René Bruel, elle était encadrée par « les trois meilleurs chefs de section du bataillon », indique le journal de marche du régiment. A savoir le lieutenant Maurice Wastiaux, à la 1ère section, le lieutenant Marius Thibaut, à la 2e, le sous-lieutenant Bagin, à la 3e. L’organisation de la compagnie, au nord du canal (le pont de Spycker se situe au nord-ouest de Spycker en direction de Grande Synthe) s’articule notamment autour de deux points d’appui : le PA 3 (sous-lieutenant Bagin) à droite, le PA 1 (lieutenant Wastiaux) au centre, en direction de la ferme Vermersch, au-dessus de la distillerie Trystram, tandis que le PC est à gauche du dispositif. Effectifs : 105 hommes, armés de quatre mitrailleuses allemandes, trois FM tchèques, et appuyés par un groupe de deux mitrailleuses Hotchkiss.
Les autres compagnies du II/51e RI occupent les sous-quartiers de la ferme Vermersch (6e), de la ferme Legrand (9e) et du Grand-Millebrugghe (7e), la 10e restant en réserve pour interdire le franchissement de la route entre la ferme Legrand et le canal de la Grande Colme. Le bataillon est en liaison avec la 8e compagnie du II/33e RI, qui barre la route moulin de Spycker – ferme Legrand.
L'alerte est donnée à 23 h, le 9 avril 1945. Mais les soldats français ne pourront s'opposer au coup de main qui est lancé à 1 h 30. Dans un long rapport (17 pages !), le capitaine Bruel devait longuement détailler la chronologie d’une journée que ses hommes n'oublieront pas.
Une journée qui commence donc après 1 h 35,
quand, après avoir reçu l’information que des coups de feu ont
été entendus, l'officier ordonne l’envoi de patrouilles en direction
du point d’appui de Van West et de la rive du canal, l’une
commandée par le sergent-chef Lagache, l’autre par le caporal
Devriendt.
« Elles ont disparu complètement l’une et l’autre, n’ont jamais
rejoint, ni donné de leurs nouvelles », note le capitaine Bruel. En revanche, depuis la ferme Vermersch, le lieutenant Henri Pruvost,
de la 6e compagnie, signale qu’un soldat allemand vient d’être fait
prisonnier à Van West, et que celui-ci
« déclare que 150 Allemands vont
attaquer incessamment dans cette région ».
Ainsi informé, le capitaine Bruel allait quitter son PC pour
se rendre vers le poste 4 « lorsque brusquement des cris de sauvage
éclatent sur la rive droite du canal et que des armes automatiques se mettent
à tirer en tous sens ».
C’est l’attaque annoncée, même si tout reste encore calme au PA 1 et au PA 2.
Capitaine Bruel : « Dehors la bataille fait rage, les mitraillettes allemandes tirent dans tous les sens. Le FM du poste 4 sort de son blockhaus (adjudant Valdher, soldat Edereau), se met en batterie face à droite et tire sur la rive droite du canal où semble-t-il son feu cause des pertes à l’ennemi. Mais bientôt l’ennemi apparaît sur l’arrière du PC et entre le PC et le PA 3. Le FM de 4 se replie alors sous les balles sur le poste 3 aménagé, mais inoccupé où il continuera à tirer jusqu’à ce qu’un projectile d’artillerie vienne éclater au pied même du créneau. L’adjudant Valdher qui commande ce FM se battra alors à la grenade contre les Allemands abordant le PC. »
Pour le capitaine Bruel, la surprise est totale : « On me signale [les Allemands] dans la cuisine. Deux autres grenades explosent devant la porte du PC et quelques secondes après les Allemands faisaient irruption dans la pièce servant de salle de commandement. […] Telles furent les circonstances dans lesquelles fut submergé le PC de la 8e compagnie. […] Entre le moment où les Allemands poussèrent leurs hurlements et celui où les grenades éclatèrent dans la cuisine, il ne s’est guère passé plus de cinq minutes. » Pour l’officier, il est clair que c’est en ayant traversé le canal en canots et à l'aide de "chambres à air" que les Allemands ont pu surgir derrière les Français, et non en passant les ponts.
Simultanément, le PA 3, sur la rive droite du canal, est pris à partie. Suppléant son caporal « déjà affolé » (selon le rapport du capitaine Bruel), le soldat Bertein voit que son groupe de la section Bagin, qui a quitté son blockhaus pour s’opposer à l’ennemi, « va être submergé par le Boche qui approche rapidement de tous côtés [et] le replie sur la rive gauche…» Ses hommes franchissent le pont que Bruel, avant sa capture, avait souhaité voir détruit. « Bertein va détruire le pont, lorsque deux hommes de la 6e compagnie arrivent et passent en annonçant qu’il en vient d’autres. Bertein renonce à détruire le pont. Le tireur Van Assel tire le chargeur qui lui reste sur les Boches de la rive droite qu’il voit à la lueur d’un incendie qu’ils viennent d’allumer dans la grange».
Il y a d’autres pertes, à la section : « Szewezyk, le téléphoniste, a disparu, l’agent de transmission Vincent vient d’être tué près du poste 7. L’ennemi est maintenant en face, de l’autre côté du pont et tire de toutes ses armes. » Pour sa part, le groupe dont Bertein a pris la tête et qui, s’étant replié, s’est mis à la disposition du lieutenant Wastiaux (1ère section), a perdu un blessé, Wallert.
Chez Wastiaux (PA 1), des pertes sont également enregistrées en raison d’un tir d’artillerie. René Bruel : « Deux obus s’écrasent sur le blockhaus n°16 (groupe Demaret), d’autres éclatent sur la butte n°1, dans la toiture du PC de section… En même temps, des armes automatiques allemandes installées vers la butte n°3 tirent sur les buttes 1 et 2. Ce sont déjà les ennemis qui viennent de prendre le PC de compagnie et qui continuant sur leur lancée attaquent le PA 1… Le soldat Christians qui vient d’être blessé arrive en compagnie de Descamps qui rend compte au lieutenant Wastiaux de la destruction du blockhaus n°16. En plus de Christians, l’obus a mis hors de combat le caporal Demaret (épaule arrachée) et Lobeau (blessures multiples et enseveli). » Le tireur Henri Vanoverfeldt, qui s’est employé à les dégager, sera porté disparu.
Le combat gagne de l’importance, les Allemands arrivant
sur la butte n°2 ou s’infiltrant par les jardins derrière le PC de
section. Au sein du groupe Eugène Procureur, « Descrodt se bat
comme un lion à la grenade ». Le PC de section est pressé de toutes
parts. « Vers 2 h, un tir de grenades à fusil dans la cuisine et à la fenêtre
du palier d’escalier […] ne précède que de quelques secondes l’assaut qui est
donné simultanément par la gauche (butte n°1) et par le centre […]. Le
groupe Procureur lance ses dernières grenades, mais le rez-de-chaussée est
envahi. Il est 2 h 25. » Un autre groupe doit se rendre,
« le PA 1
n’existe plus. Le combat a duré environ 35 minutes ».
En se portant au poste 8, le sous-lieutenant Bagin (PA 3),
qui a lancé une fusée rouge signifiant "Nous sommes attaqués",
«trouve son agent de transmission Vincent tué par un obus et un homme,
Verfaillie, blessé… Son intention est alors de pousser vers le PC pour le
dégager ou participer à sa défense, mais déjà le PA 1 est en pleine bataille et
obus, bombes, rafales de mitraillettes s’abattent sur la ferme […] Bagin
installe alors toutes ses armes […] sur la butte face à l’arrière […] Sur la
rive droite, le café des Quatre chemins et la grange, sur la rive gauche, un
bâtiment du PC brûlent sous les jets des lance-flammes». Une déconvenue
pour Bagin : une pièce de mitrailleuse a été abandonnée intacte
par ses servants.
C’est en essayant de rentrer dans les lignes que la 3e section du sous-lieutenant Bagin va être cruellement éprouvée. « Dès qu’ils dépassent l’usine, ils sont pris à partie par des armes tirant des étages supérieurs du PA et du PC. Ils essaient, malgré tout, de continuer et répondent de leur mieux avec leurs fusils et leurs FM aux armes ennemies, mais ils subissent bientôt de lourdes pertes. Successivement, Vanlerberghe, Verbecque, Vanstelland, Steinkiste et Six sont tués, soit par des balles, soit par des éclats de mortier ou d’obus. Verdru, Bernard, Dordain, Desfosses, Mathieu sont blessés. Seuls restent les caporaux Tassin et Delbart, les soldats Wymiens, Mortelette et Schmutz qui, pour éviter de faire tuer inutilement, se rendent. Plus loin, Bailleul qui, pour se mettre à l’abri, est entré dans un fossé plein d’eau, meurt d’une congestion. Plus en arrière encore, le lieutenant Bagin, blessé, le sergent Decuyper, les soldats Salyn et Dhainaut […] doivent également abandonner le combat, alors qu’ayant dû s’arrêter en terrain découvert, les armes ennemies, installées dans les maisons avoisinantes, leur interdisent tout mouvement.»
A 4 h, l'action est terminée. En quelques instants, l'ennemi a pu prendre le moulin de Spycker, les fermes Vermersch, Dekeister et Delabaere. Défendant les PA de Van et Van West, le sous-lieutenant Oudin, de la 6e compagnie, est parvenu à se replier et à rejoindre le PC à 3 h 15. Un quart d'heure plus tard, ce sont les deux postes du sous-lieutenant Grimopont et celui du sous-lieutenant Bailleul qui se repliaient également et gagnaient Spycker. Seul le lieutenant Thibaut a résisté, au PA de Vanherseck. Il ne se repliera qu'à 21 h, et après sa relève par le 33e RI.
A 6 h, précise le JMO du régiment, « quelques éléments de la 6e compagnie réoccupent les fermes Vermersch et Freuter. Pour réoccuper la ferme Delabaere, un court combat s'engage. Le soldat Rodrigue de la 5e compagnie est mortellement blessé. Trois prisonniers dont un officier allemand sont capturés. Toute la journée se passe à regrouper et interroger les éléments épars des 6e et 8e compagnies non capturés. »
Les pertes du bataillon sont très sévères. Le journal des marches et des opérations du régiment parle d’abord de cinq tués, six blessés et 94 disparus au II/51e RI. Il rehaussera ce bilan en ajoutant treize blessés et dix disparus, la plupart tués en réalité. Plus précis, celui du bataillon évoque, pour la 8e compagnie (la plus éprouvée), la perte de 67 hommes sur 108. Le capitaine Bruel, le lieutenant Wastiaux sont portés disparus. Dans son rapport, le commandant de compagnie évoquera une perte de dix tués et dix blessés, sans compter les disparus. A la 6e compagnie, il y a trois tués, sept blessés et 23 disparus (dont le lieutenant Henri Pruvost). Dans une autre compagnie, six disparus.
Il y a donc, selon ces sources, au moins treize tués au bataillon. A la 8e compagnie, Jean-Marie Vincent, 17 ans et huit mois, Henri Vanlerberghe, Léon Verbecque, 23 ans, René Vansteellant, 20 ans, Robert Six, 21 ans, Albert Steenkiste, 26 ans, Cyrille Bailleul, 19 ans, Edmond Demaret, 21 ans ; à la 6e compagnie, Moïse Arco, 22 ans, Pierre Mazereuw, 20 ans, et Roger Peiremboom, 20 ans, ainsi que Georges Rodrigues et Henri Lagache (du I/51e). Le capitaine Tassin, les sous-lieutenants Bagin, Omer Coeugniot sont au nombre des disparus, l'aspirant Julien Burggraeve a été blessé.
Qui a mené l'opération ennemie ? Une unité commandée par un major, chargée notamment de prendre le moulin, et un groupe de 60 hommes, qui devait «ratisser» le terrain à partir de la rive Sud du canal de Bourbourg. « On attendait l’attaque, on l’attendait sur nous, écrira le capitaine Bruel. Depuis six jours, les hommes et les chefs vivaient dans la pensée de la bataille. »
Mais « le Boche avait préparé son coup de longue main. Il avait choisi ses hommes les plus décidés. Tout était prévu dans le moindre détail… Tous les hommes étaient en blouse ou en vareuse foncée (quelque fois noire) et portait dans le dos un carré blanc… Ils étaient chaussés de souliers de caoutchouc ou de souliers ordinaires entourés de chiffons. Ils n’avaient pas de casque, pas de baïonnette et étaient allégés au maximum. Certains visages étaient enduits de noir de fumée... » C'est cette troupe-là qui aura réussi, en moins d'une heure, à rayer deux compagnies de l'ordre de bataille français...
* * *
Le 51e RI n'est pas la seule unité à avoir été éprouvée par ce coup de main. Le 33e RINE (pour régiment d'infanterie non endivisionné) l'a été également. Ce régiment avait été recréé le 15 janvier 1945 sur ordre du général Deligne, commandant la 1ère région militaire de Lille. Confié au colonel Léon Gros, issu de l'armée d'Afrique (il commandait jusqu'à présent le centre d'organisation d'infanterie et l'école des cadres de Lille), le 33e, dont l'état-major est situé à Valenciennes, comprend trois bataillons : le 1er (Arras) du commandant Heduy, créé dès le 16 septembre 1944, le 2e (Lille) du commandant Gauthier Sainte-Marie, mis sur pied le 26 octobre comme I/43e RI173, et le 3e (Saint-Omer), constitué le 30 octobre par le commandant Léon Pecqueur sous l'écusson de 173 La section de chenillettes de ce bataillon avait été détachée au groupement Sambre-et-Meuse du colonel Nicolas Chaulet en Belgique. Fin décembre 1944, le V/33e RI (bataillon de marche de Cambrai) du capitaine Henri Roger s'était également porté sur Dinant et Mettet, au-delà de la frontière. Il formera ultérieurement les unités régimentaires du 1er RI. IV/110e RI. « Les trois bataillons sont équipés avec du matériel anglais », précise le JMO du régiment.
Informé le 5 avril qu'il allait servir devant Dunkerque, le régiment a commencé à faire mouvement deux jours plus tard, plus précisément son 2e bataillon. Ses compagnies étaient à Bourbourg, Looberghe, Craywick, à la distillerie du Grand Millebrugghe et dans plusieurs fermes lorsque est survenue l'attaque du 10 avril 1945.
Le journal de marche du régiment rapporte : « L'ennemi arrive au contact des unités du 33e RINE, notamment devant la 8e compagnie à Goetgheluck qui fait trois prisonniers. La 9e compagnie accompagnée de chars se porte en direction de l'ancien canal de [Mardyck] pour stopper les infiltrations ennemies. » Le II/33e reçoit alors l'ordre du général allié de « réoccuper Vanherseck, Stevenoo et le pont de Spycker reconnus inoccupés par l'ennemi », puis d'interdire toute pénétration ennemie entre le canal de Bourbourg au sud et une ligne parallèle passant à 800 m environ au nord de Vanherseck. La 9e compagnie arrive vers 19 h devant ses objectifs : la filature, la ferme Stevenoo et le pont de Spycker. « Mais à ce moment ceux-ci sont occupés par l'ennemi. » Tout comme la 9e compagnie du lieutenant Verwickt, la 6e qui doit occuper les fermes Vie Deran et Vanherseck se heurte à un tir de barrage. « Un certain flottement se produit à la 6e compagnie. Le capitaine Galland désigné pour prendre le commandement rétablit la situation, mais ne peut réoccuper la ferme Vanherseck. »
Pour le 33e RINE, les combats sont toutefois loin d'être terminés...
Sources principales : GR 12 P 12 et GR 12 P 8, SHD Vincennes.
* Récit publié dans "les volontaires de l'an 1944", tome 2, Lionel Fontaine.
Illustration : un extrait du JMO du 2e bataillon. (Collection SHD).
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