mardi 3 août 2010

Les volontaires de la région parisienne

Dès la libération de Paris, Paris et sa région ont été rattachés à la 22e région militaire. Nombre des unités qui se sont formées sur son territoire ont rejoint la 10e division d'infanterie du général Billotte, qui sera affectée à la 1ère armée française.

1er BCP. Chef : commandant puis lieutenant-colonel Moillard, puis commandant Putz. Créé à l’Ecole militaire de Paris le 1er septembre 1944. Devient 19e BCP le 1er octobre 1944 (tandis qu’un nouveau 1er BCP sera créé à Châteauroux le 1er janvier 1945). Arrive en Alsace en décembre 1944. Rattaché au 1er régiment de spahis algériens de reconnaissance, prend part à la Campagne d’Allemagne.

8e BCP. Chef : lieutenant-colonel Pochard puis capitaine Pugliesi-Conti. Créé le 7 septembre 1944 à l’Ecole militaire de Paris. Fait mouvement vers la Lorraine les 21 et 22 octobre 1944. Compte 806 hommes au 1er novembre. Participe aux opérations de libération de la région de Metz au sein de la 1ère demi-brigade de chasseurs.

Bataillon I/22. Versé dans le 46e RI.

Bataillon II/22. Devient le bataillon de commandement du 5e RI.

Bataillon III/22. Dit bataillon Médéric. Chef : lieutenant-colonel Prosper Boche, dit « Rouger ». Formé au Fort-Neuf de Vincennes. Compte 803 hommes en septembre 1944. Forme le I/5e RI le 10 décembre 1944.

Bataillon IV/22. Dit bataillon Belleville-Villette. Chef : commandant Toulemont. Formé à Provins (Seine-et-Marne). Compte 732 hommes le 12 septembre 1944. Rejoint la 46e demi-brigade le 1er novembre et forme le II/46e RI.

Bataillon V/22. Versé dans les II et III/5e RI.

Bataillon VI/22. Forme le I/24e RI.

Bataillon VII/22 ou Bataillon Marianne. Formé à Rueil (caserne Guynemer) avec des FFI de Seine-et-Oise. Devient II/24e RI le 10 décembre 1944. Gagne les Ardennes puis les Vosges.

Bataillon IX/22. Dit bataillon Brie-sans-Peur. Chef : commandant Cheutin puis lieutenant-colonel Vésiné de La Rue. Formé en Seine-et-Marne. Compte 814 hommes le 21 octobre 1944. Devient III/46e RI le 10 décembre.

Bataillon XI/22. Versé dans le 46e RI.

Bataillon XII/22. Dit bataillon Château-de-Madrid ou bataillon « Liberté ». Chef : commandant Champarnaud. Formé à Neuilly-sur-Seine. Compte 800 hommes le 17 octobre 1944. Versé au 46e RI le 7 janvier 1945. Note : il semble qu’une partie forme le bataillon « Désiré » du commandant Fernand Raux (« Désiré »), lequel est versé en janvier 1945 dans les 5e et 6e bataillons de choc.

Bataillon XIII/22. Chef : capitaine Louis Labri. Versé au III/5e RI.

Bataillon XIV/22. Chef : commandant Claveau. Devient le bataillon de commandement du 24e RI.

Bataillon XV/22. Dit bataillon FFI de Melun. Formé en Seine-et-Marne. Organisé en un escadron hors rang et quatre escadrons. Devient 11e cuirassiers le 23 novembre 1944 puis 18e dragons (lieutenant-colonel Moissenet).

Bataillon XVI/22. Dit bataillon Marceau. Forme le 1er groupe du 32e RA.

Bataillon XVII/22. Dit bataillon Yves-du-Manoir ou bataillon Rouleau. Chef : commandant Ruas puis capitaine Chandeze. Forme le 2e groupe du 32e RA le 1er décembre 1944.

Bataillon XVIII/22. Dit bataillon Chevallier. Forme le 3e groupe du 32e RA.

Bataillon XIX/22. Forme le 4e groupe du 32e RA.

Bataillon XXIV/22. Versé au II/5e RI.

Bataillon XXV/22. Dit bataillon Villand. Chef : commandant Villand (Rollet). Compte 556 hommes le 10 janvier 1945. Des éléments sont versés au bataillon XX/22 en janvier 1945.

Bataillon de sécurité XXVI/22. Appellation portée par le bataillon Joseph-Bara, dit bataillon de sécurité des Halles, et le bataillon Hoche, qui rejoignent le III/24e RI ainsi que le Groupe de commandos d’Afrique.

Bataillon LI/22. Dit 1er régiment de Paris. Chef : commandant Boris Holban. Créé le 20 septembre 1944. Composé d’étrangers et de Français, reste à Paris. Bataillon

CV/22. Dit bataillon de Rambouillet. Des éléments sont versés dans le 19e BCP.


1er régiment de marche d’infanterie portée. Créé au lycée Janson-de-Sailly dès la fin août 1944. Comprend deux bataillons :

. 1er bataillon. Chef : commandant Berger puis commandant Guy de Fenoyl de Gayardon. Quitte clandestinement Paris le 25 septembre 1944 pour rejoindre la 1ère Armée française. Instruit au Valdahon, devient Bataillon Janson de Sailly. Participe à la libération de Masevaux (il perd 45 tués). Devient 2e bataillon de choc le 5 janvier 1945. Pertes totales (France, Allemagne, Indochine) : 107 tués.

. 2e bataillon. Chef : capitaine de frégate Marchand. Versé dans la 10e DI. Marchand ira commander le 4e régiment de fusiliers-marins.

1er Régiment de marche nord-africain de Paris. Chef : lieutenant-colonel Massebiau. Instruit du 25 septembre au 5 octobre 1944. Dissous le 8 décembre 1944 (compte alors 873 hommes). Des éléments sont versés dans le 131e RI.

Escadron Bonhomme. Rattaché le 8 septembre 1944 à la 2e DB. Devient 4e compagnie du 1er RMT le 2 octobre.

Escadron Montségou. Chef : capitaine de Montsegou. Rattaché le 8 septembre 1944 à la 2e DB. Devient 8e compagnie du 2e RMT le 2 octobre.

Escadron Piquet. Rattaché le 8 septembre 1944 à la 2e DB. Devient 12e compagnie du 3e RMT le 2 octobre.

Escadron Hammer. Chef : capitaine Hamer. Rattaché le 24 octobre 1944 au 1er régiment de marche de spahis marocains.

Colonne Fabien puis Groupement tactique de Lorraine puis 1ère Brigade de Paris. Cette unité sera traitée à part.

Note : des éléments parisiens seront par ailleurs affectés au 1er régiment de chasseurs parachutistes. Leur histoire a fait l'objet d'un film, "La neige et le feu", réalisé par Claude Pinoteau, qui s'est inspiré également de l'épopée du bataillon Janson de Sailly.

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