samedi 29 mai 2010

Les volontaires du Sud-Ouest

Division légère de Toulouse. Chef : colonel Redon (« Durenque »), chef des FFI du Tarn. Dite colonne R 4, elle relève du Groupement mobile FFI du Sud-Ouest. Elle comprend les unités suivantes :
. Corps-franc Pommiès. Chef de corps : lieutenant-colonel André Pommiès, 39 ans. Unité ORA de la Région 4, le Corps-franc Pommiès forme, début septembre 1944, une brigade mobile qui fait mouvement vers la Bourgogne. Forte de 4 800 hommes, elle s’articule autour des demi-brigades Wursteisen, Ceroni et Miler, des bataillons Pottier, Francot et Couret. 4 septembre 1944 : le CFP commence à quitter le territoire de la R4. 8-9 septembre : participe, aux côtés de la 1ère Armée, à la prise d’Autun (Saône-et-Loire). 25 septembre : mise à la disposition de la 1ère DB. Octobre 1944 : s’organise en régiment, composé des 1er (commandant Balade) et 2e (commandant de Carrère puis commandant Viard) bataillons et d’un groupe de commandos (lieutenant-colonel de Rougemont). Se bat dans les Vosges (Fresse, Petit-Drumont, Oderen). Devient 49e RI le 10 février 1945 (chef de corps : lieutenant-colonel Pommiès. I/49e : commandant Lacapelle. II/49e : commandant Viard. III/49e : commandant Dangoumau puis capitaine Dazet)
. 3e dragons FFI. Chef de corps : commandant puis lieutenant-colonel Pierre Dunoyer de Segonzac, dit « Hugues », 38 ans. Formé par des FFI du Tarn (ORA) après la libération de Castres. Appelé également Corps-franc Bayard. Quitte Castres à partir du 6 septembre 1944. Entre dans Nevers (11-12 septembre). Engagé fin septembre 1944 au Mont-de-Vannes, en Haute-Saône. Entre dans Gerardmer. Perd le capitaine Henry Périé, 29 ans, le 26 novembre, et le lieutenant Georges Barbas, 27 ans, le 3 décembre (au col du Collet). Devient 12e régiment de dragons (de la 14e DI) le 1er mars 1945. Participe à la fin de la Campagne d’Allemagne.
. 1ère demi-brigade Trioche. Chef de corps : lieutenant-colonel Trioche. Unité du Tarn, composée des bataillons Marc (lire l’article sur les FFI du Languedoc), Pugnaire et Antoine. Devient I/51e RI FFI (ou Bataillon de l’Albigeois) qui sert dans les Vosges durant la bataille de Colmar et atteint le col de La Schlucht le 5 février 1945. Versé dans le 49e RI le 26 février.
. 2e demi-brigade Ajax. Chef de corps : lieutenant-colonel André Bentata (« Ajax »). Composée du 4e bataillon du Lot, du 24e bataillon du Lot et du bataillon Voisin. Une autre source inclut le 1er bataillon FTP de la Haute-Garonne. Quitte Toulouse le 7 septembre 1944. Se bat dans l’Allier puis dans les Vosges. Devient – à quelle date ? – le 1er bataillon de Toulouse, aux ordres du capitaine Poux (« Gabriel »). Entre dans Gérardmer. Renforce le sous-groupement Lecoq le 12 décembre 1944. Versé dans le 35e RI.


Bataillon Metz. Chef : commandant Charles Pleis. C’est l’un des trois bataillons de la Brigade Alsace-Lorraine. Il regroupe des Alsaciens-Lorrains réunis dans la région de Toulouse et se compose des compagnies Iéna (capitaine Louis Argence), Ney (capitaine Bijon), Kléber (capitaine Linder) et Rapp (capitaine Edmond Fischer). Le bataillon Metz se bat notamment au Bois-le-Prince le 4 octobre 1944 et sera versé dans la 3e demi-brigade de chasseurs.

Demi-brigade de l’Armagnac. Chef : lieutenant-colonel Henri Monnet. Issue, le 30 septembre 1944, du bataillon de guérilla de l’Armagnac (Gers), elle sert à compter du même jour devant Royan, en provenance de Bordeaux. Elle compte alors trois bataillons (aux ordres du capitaine Capin, du capitaine Messin et du commandant Lambret), et l’Ecole navale lui est rattachée.
Transformée le 1er janvier 1945 en régiment Parisot (du nom de son premier chef de corps, mort accidentellement à Toulouse début septembre 1944), son 3e bataillon étant formé par le Bataillon Raynaud, elle devient 158e RI le 16 février 1945. Se bat dans la presqu’île de la Seudre et dans l’île d’Oléron.

Bataillon Raynaud. Unité de marche du 1er régiment du Gers (qui comprend aussi le 1er bataillon du capitaine Tripet, qui devient III/14e RI le 1er janvier 1945, et le bataillon Georges), à l’effectif de 867 hommes, elle rejoint à titre de renfort la Demi-brigade de l’Armagnac le 27 novembre 1944. Devient, le 1er janvier 1945, 3e bataillon du Régiment Parisot, puis le III/158e RI.

2e régiment du Gers. Composé des bataillons Simon et Poulain. Des éléments forment le bataillon III/17, dont une partie est versée au 14e RI (régiment commandé par le lieutenant-colonel Ligue puis le lieutenant-colonel Harry et créé le 1er janvier 1945 à Toulouse).

1er régiment de Haute-Garonne.
Versé dans le I/14e RI.

2e régiment de Haute-Garonne. Chef de corps : lieutenant-colonel « Blucher ». Versé dans le II/14e RI.

1er régiment d’infanterie coloniale de Toulouse. Dit régiment Prioux. Versé dans les unités régimentaires du 14e RI.

Régiment du Tarn-et-Garonne. Dit III/23e RI FFI. Chef de corps : commandant Derenne. Versé dans le I/14e RI le 17 janvier 1945.

1er régiment du Tarn.
Chef de corps : lieutenant-colonel Vasseur.

Régiment Béarn. Chef de corps : lieutenant-colonel Léglise. Unité des Basses-Pyrénées, dont les bataillons sont aux ordres du capitaine Lartigau, du commandant Prat, des commandants Monachini puis Noutary. Forme le 18e RI le 1er mars 1945 (régiment créé à Pau et commandé par le lieutenant-colonel Durix).

Régiment de Bigorre. Chef de corps : lieutenant-colonel Faulconnier. Formé à Tarbes en septembre 1944 à partir de la colonne Soulé, regroupant des FFI des Hautes et Basses-Pyrénées. Compte trois bataillons, le 1er aux ordres du commandant Richon (« Jeannot »). Arrive, sous la forme d’un bataillon de marche de 867 hommes, en Charente-Maritime, le 25 novembre 1944. Sert devant Royan (secteur de Marennes). Prend part à l’offensive du 14 avril 1945 contre cette poche, enlevant successivement Trignac, Les Brandes, Musson, puis, le lendemain, entrant dans Saint-Georges-de-Didonne. A perdu quatorze tués sur le front de Royan. Note : le régiment a conservé son organisation jusqu’à la capitulation nazie.

2e régiment d’infanterie du Lot.
Chef de corps : lieutenant-colonel Robert Noireau. Créé à Toulouse (caserne Niel) en octobre 1944, avec des FFI du Lot essentiellement, mais aussi de Dordogne, de Corrèze et de l’Aveyron. Commence à faire mouvement le 24 octobre 1944 vers le secteur du Médoc. Monte en ligne le 15 novembre en relevant le bataillon d’Arcachon. Ses bataillons sont aux ordres du capitaine de Gaudusson, du capitaine Parraud et du capitaine Roger Sol, le tout sous les ordres du commandant Le More. Devient 8e RI (puis 154e régiment du génie d’assaut). Perd au total 52 tués et 120 blessés sur le front du Médoc.

1er régiment de cavalerie de Bigorre. Chef de corps : commandant Dantzauen puis lieutenant-colonel O’Neill. Formé à Tarbes autour d’un escadron du Corps-franc de la Montagne-Noire. Compte 910 hommes en novembre 1944. Devient 2e régiment de hussards le 1er février 1945.

3e hussards FFI. Dit escadron Marcus. Formé à Montauban (Tarn-et-Garonne), il relève de la Division légère de Toulouse. Unité ORA, est mis à la disposition de la 3e DIA le 18 octobre 1944. Versé dans le 3e régiment de hussards en Lorraine (son 4e escadron, capitaine Delplanque, est issu des maquis du Tarn – sic – selon un historique du régiment).

1er bataillon du 15e RI. Chef de corps : commandant Simonot. Dit bataillon de Castres, ou bataillon Helsinsky, ou 2e groupe d’escadrons du 2e régiment de lanciers. Formé de FFI du Tarn, crédité de 867 hommes, rejoint le secteur de La Rochelle (le 15 décembre 1944). Le 1er mars 1945, la 3e compagnie rejoint le 18e RCC. Le 6 mars, le reliquat est versé dans le 158e RI.

Bataillon de marche du Tarn-et-Garonne. Chef de corps : commandant Cottaz. Créé le 1er novembre 1944 à Montauban (caserne Guilbert) en fusionnant le bataillon Camille avec le bataillon Louis-Sabatie. Fort de 702 hommes. Gagne Bordeaux le 12 décembre 1944. Monte en ligne dans le Médoc le 18 décembre. Devient II/38e RI le 7 avril 1945.

Groupe de DCA de Toulouse.
Dit groupe Voisin. Forme le 114e groupe de FTA.

114e bataillon médical. Chef de corps : lieutenant-colonel Baudot. Unité de la 14e DI, issue de FFI de la région toulousaine.

24e régiment d’artillerie. Chef de corps : colonel Noetinger. Créé à compter du 10 février 1945, pour le 1er groupe à Castelnaudary, pour les 3e et 4e à Castres, pour le 2e à Colomiers.

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