Dans le cadre de l’offensive de la 9e DIC le 14 novembre, le III/DBA du commandant Cosson appuie l’attaque du village d’Ecot exécutée par le 6e RIC. Le bataillon perd ce jour-là seize tués, dont six hommes d’une équipe de ravitaillement capturés et fusillés.
Le lendemain, le II/DBA enlève le bois des Quatre-Villes et, le lendemain, libère Voujeaucourt, tandis que le II/DBA du commandant Biarez arrive sur les hauteurs de Valentigney, où entre le I/21e RIC, et que le I/DBA du commandant de Sagazan se regroupe à Pont-de-Roide. A cette date, la demi-brigade a déjà perdu 30 tués.
Le 19 novembre, le I/DBA se porte de Pont-de-Roide sur Mathay.
Le 20 ou 21, le régiment d’Auvergne devient officiellement 152e régiment d'infanterie.Le 24, le 15-2 opère aux abords de la centrale électrique de Seppois. Le lieutenant-colonel Erulin est blessé, il est remplacé par le commandant Mairal, et le capitaine Thebaut est blessé, le lieutenant Ravel lui succèdant à la tête de la 3e compagnie.
Le 26, le I/152e supporte le poids d’une contre-attaque allemande dans ce secteur (perdue, la centrale de Seppois est finalement reconquise). Au 26, les pertes du bataillon sont lourdes : il déplore 18 tués, dont le capitaine Lucien Chainas (2e compagnie), le lieutenant André Ravel (3e compagnie), cinq disparus et 51 blessés (dont le capitaine Tardivat et le sous-lieutenant Fauconnier). De son côté, la 6e compagnie du II/152e, composée de volontaires de Brioude (Haute-Loire), est surprise par une action allemande dans le bois de l’Oberwald. Le capitaine Gues est tué (le capitaine Fraisse, qui est blessé, lui succède), ainsi qu’une jeune infirmière, Evelyne Drouet. Au total, ce jour-là, le 15-2 déplore 44 tués, 170 blessés, douze disparus. Parmi les tués, figure Claude Berçot, 16 ans et demi, de Valentigney.
En décembre 1944, tandis que le régiment s’installe à Hombourg (en forêt de la Harth), le groupement France d’abord du capitaine Laplace (FFI de Lyon) devient 2e compagnie. Le 20 janvier 1945, le lieutenant Collomb (2e compagnie) est tué. Le 21, lors de l’attaque de la Poche de Colmar, le I/15-2 passe la Doller, perdant le sous-lieutenant Gayant (2e compagnie) devant la fabrique de Lutterbach, qui ne tombe qu’à 17 h. Le lendemain matin, la sous-station électrique de Reiningue est conquise. Durant ces deux jours, le I/152e RI, dont le capitaine Vincent commande la 3e compagnie, aura perdu 29 tués, 54 blessés, trois évacués pour pieds gelés. Le 8 février, le régiment défile dans Colmar, qui fut sa garnison en 1940.
Intégré dans la 14e DI, le 152e RI, toujours aux ordres du lieutenant-colonel Colliou, prend part à la Campagne d’Allemagne. Le I/15-2 revendiquera l’honneur d’être entré le premier dans Stutgart. Ses trois bataillons étaient alors respectivement commandés par le lieutenant-colonel Erulin, le capitaine Kratz et le capitaine de Sagazan.
Sources : journal de marche du I/152e RI ; « La libération de Pont-de-Roide à Delle », Robert Paicheur (s.d.).
Copyright club Mémoires 52.
vendredi 16 avril 2010
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